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 Naata Kesler

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AuteurMessage
Naata Kesler
Zombie à la voix d'or
Zombie à la voix d'or
Naata Kesler

₪ Messages : 33
₪ Âge : 24 ans
₪ Nationalité : Américaine

₪ Feuille d'Intrigue ₪
Participation à l'Histoire: Waip
Carnet de bord:
Avancement dans l'Histoire:
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Naata Kesler Vide
MessageSujet: Naata Kesler   Naata Kesler Icon_minitimeJeu 22 Juil - 19:31

₪ MON IDENTITE ₪

- Nom : Kesler
- Prénom(s) : Naata [Prononcé Na-ha-ta], Orion
- Surnom(s) : Naha
- Âge : 24 ans
- Nationalité : Américaine
- Statut : Seconde voix du groupe Tonight
- Orientation sexuelle : Hétérosexuel aux dernières nouvelles.
- Participation à l'Intrigue : Oui


₪ MA PHYSIONOMIE ₪

- Physique :

Naata n’est pas ce qu’on peut appeler un homme banal. Lorsqu’il passe dans la rue, on le regarde étrangement en se disant qu’on croise un marginal, un rebelle qui se déteint les cheveux ou un gars qui veut attirer l’attention sur lui. Ce n’est pourtant pas le cas. Naata n’a pas choisit d’attirer l’attention en se déteignant les cheveux pour que ceux-ci soient étrangement blanc…C’est naturel. Parfois, les gènes font des choses étranges, et dans son cas, ses gènes se sont amusés à provoquer cette bizarrerie que l’on trouve souvent magnifique chez les animaux : les tigres blancs ont le même gène, la même particularité, le leucistisme. Etrangement, on trouve cette particularité beaucoup plus mal venue chez les humains, ce qui l’a pas mal desservie… Au moins n’a-t-il pas de problème médical lié à cette particularité si on excepte donc la pâleur de sa peau et la couleur blanche de ses cheveux, sourcils et autres pilosités.

Alors ce qui saute aux yeux en premier chez le jeune homme, c’est bel et bien cette particularité qui rend sa peau pâle et ses cheveux d’un blanc immaculé parcourut de reflet gris. Des cheveux courts indisciplinés qui s’amusent follement à voler de tous les cotés en épis incontrôlable qu’il ne prend même plus la peine de dompter, la tâche étant vouée à l’échec. Des mèches encadrent son visage tombant jusqu’à sa mâchoire et adoucissant ses traits parfois trop durs. Une mèche retombe vers son œil gauche, essayant en vain de dissimuler un regard gris anthracite aux reflets métalliques dur mais suivant le rythme de ses émotions lorsque celui n’arrive pas à les dissimuler, surplombé de sourcil discret et tout aussi blanc. Un nez droit et des lèvres fines terminent la description de son visage typiquement masculin mais pas banal pour autant.

C’est un homme et ça se voit, tant sur son visage que sur son corps sur lequel on s’attarde souvent après avoir détaillé son visage. Du haut de ses 1m82, sa carrure fait de lui un homme grand et mince mais possédant une musculature sèche et nerveuse, relativement discrète mais présente qui rend sa silhouette harmonieuse et bien proportionnée pour sa stature. Il ne soulève pas de la fonte tous les jours et ça se voit, néanmoins, on sent que son corps plus léger est vif à réagir. Nerveux. Mais pouvant pourtant faire preuve de mouvement plus mesuré notamment lorsqu’il joue, ses mains parcourant avec dextérités et finesses les cordes d’une guitare ou les touches d’un piano…

Son teint de lait, ses cheveux blancs et son regard gris rend le personnage étrangement monochrome comme si il sortait tout droit d’un très vieux film en noir et blanc ou qu’on aurait oublié de le colorer à la naissance. Mais ça ne l’empêche pas – au contraire surement – de dégager un certain charisme.


- Allure : Son allure change beaucoup en fonction des personnes qui l’entoure, mais bien souvent, il marche la tête haute, assuré et décontracté comme un homme ignorant le monde qui l’entoure. Indifférent et fier.

- Goûts vestimentaires : Naata n’est pas un homme qui se complait dans la mode, le fashion et les couleurs criardes le rebutent avec un automatisme frôlant l’indécence et il choisit ce qui lui plait, point barre. Maintenant ce qu’il lui plait comprend un grand panel de vêtement, mais il a pour habitude dans la vie de tous les jours d’enfiler un simple pantalon de type treillis ou jean, ceintures et vestes à manche longue ou courte de couleurs diverses tant que non flashy. Il n’a vraiment pas besoin de ça pour se faire remarquer.

- Signes particuliers : Il possède plusieurs piercings aux oreilles et une cicatrice sur son avant-bras gauche. Sa particularité génétique, le Leucistisme qui rend sa peau pâle et ses cheveux blancs.

₪ MA PSYCHOLOGIE ₪

- Généralités :

Naata ressemble à un marginal et en cela, son caractère est en adéquation avec cette mise à l’écart qu’il a subit toute sa vie. Il fait preuve d’une indifférence feinte envers son environnement, donnant une fausse impression d’invincibilité et de force à ceux qui le regarde de loin. Il ressemble à un roc, solidement campé les pieds sur terre mais conservant une distance nécessaire avec le monde qui l’entoure. Il ne se laisse pas marcher sur les pieds, fier, et a apprit à attaquer avant d’être attaqué développant son sens de la répartie et son sarcasme sans toutefois recourir à la violence même si il n’hésitera pas si il se sent menacé.

Il reste quelqu’un d’irritable et d’assez instable émotionnellement même si il essaie de préserver sa carapace d’homme décontracté et indifférent. Il a apprit à ignorer les autres pour se protéger, il a apprit à conserver cette distance de sécurité entre lui et les autres dans son propre intérêt, il a apprit à se débrouiller seul pour n’avoir rien à devoir aux autres et pour assumer seul ses responsabilités… Et c’est pour cela qu’il est si difficile pour lui d’accorder sa confiance à quelqu’un, tant par méfiance que par peur d’être blessé. Il y a trop de faille. Trop de faiblesse pour qu’il se le permette…Mais une fois les tests passés et son amitié accordée, Naata est un ami précieux et loyal sur lequel on peut compter, au fond bien plus gentil qu’il ne le laisse voir au premier abord derrière sa façade de grognon irritable et sarcastique. Cette attitude est surtout là pour dissimuler son malaise face à certaine situation, le fait qu’il est beaucoup de mal à exprimer son affection n’aidant pas, il s’avère alors terriblement maladroit et mal à l’aise lorsqu’il tente de le faire, ce qui l’agace prodigieusement par ailleurs.

Il se retranche, se cache derrière cette façade pour sembler plus intouchable qu’il ne l’est réellement, pour ne pas qu’on rouvre les blessures à peine cicatrisées et ravive la douleur tapit dans ses yeux gris. Il est franc mais pas toujours sincère pour autant, restant mystérieux sur certain point de sa vie en éludant de manière habile ou plus agressive les questions qui ont pour thème son passé. Il préfère aller de l’avant, même si il craint tout autant l’avenir qui se profil devant lui, mais battant, il a l’habitude de se relever après les coups durs même si ça fait mal et d’avancer encore, quitte à ramper pour le faire. Il demande rarement de l’aide aux autres, fier et têtu comme il est…Et puis, il a l’habitude de se débrouiller seul et au moins n’a-t-il qu’à se fustiger lui-même lorsqu’il lui arrive quelque chose. Ce qu’il fait avec beaucoup de succès la plupart du temps.

Naata ressemble à une sorte de loup, un animal qui regarde les autres au loin sans se laisser approcher, sauvage mais loyale lorsqu’un être à réussit à l’approcher d’assez près pour réussir à l’apprivoiser.


- Vices : Même si il ne devrait pas au vu de sa position de chanteur dans le groupe Tonight, Naata est un fumeur occasionnel par la force des choses. Sous la pression de personnes de son entourage, il évite tant qu’il le peut de le faire…sauf quand cette pression est trop forte et dans ce cas, la pauvre Kate se voit dans la quasi obligation de lui en filer puisqu’il ne possède pas son propre paquet – pour éviter la tentation.
Il a aussi la manie de surnommer les personnes gravitant dans son entourage proche : si vous avez le droit à un surnom, cela signifie donc qu’il vous à fait entrer dans son cercle d’ami. Soyez en fier...Ou pas.

- Aime : Sa sœur qu’il considère comme son rayon de soleil et la raison pour laquelle il vit. La musique, tant l’écouter que jouer et chanter. Sa guitare et son mp3. Les membres de Tonight qui sont devenus par la force des choses des amis important. Alvina Ashton, qu’il aime tout court. Et d’autre chose plus basique : la pluie, les jeux vidéo, la nuit, la neige…

- N'aime pas : Son père. Qu'on s'en prenne à sa sœur ou à ses amis. Qu’on se foute de sa gueule. Le smog. La curiosité déplacée. Qu’on empiète sur son espace vitale...Et beaucoup d'autre chose...

- Sociabilité : Plutôt distant avec les autres, Naata a érigé autour de lui une barrière de cynisme peu amène qui n’est pas forcément aisé de faire tomber et le rend peu sociable bien que pas foncièrement méchant [même si probablement plus désagréable]. Il n’accorde pas sa confiance aisément mais une fois ceci fait, il se révèle tel qu’il est réellement aux autres : un homme généreux et maladroit qui a simplement de grandes difficultés à exprimer son affection.

₪ MON HISTOIRE ₪

- Passé :


Naata est né dans le Nord du New Jersey à proximité de New York, le 13 décembre 2125, de Catherine et Dorian Kesler. Cette naissance très attendue par le couple, fut néanmoins moins heureuse que prévue. Son père occupé par son travail de scientifique était plus absent que présent et sa mère, fortement affaiblit par la grossesse et ses précédentes fausses couches, restait peu présente dans l’entourage proche de l’enfant. Une sorte de dépression sévissait dans la maison seulement troublée par les pleurs du bébé qui fut davantage élevé par Riya, un robot de seconde génération de type nurse, bien que ses parents restaient toujours présent en toile de fond.

Il grandit entre deux mondes : celui dans lequel gravitait ses parents et celui dans lequel lui était enfermé, séparé par une barrière fine mais qu’il ressentait malgré tout au fond de lui. Mais il voulait qu’ils le voient. Il voulait leur montrer qu’il était là, qu’il pouvait faire des choses, que lui, il était vivant et juste en face d’eux ! Comment devait il faire pour attirer le regard voilé de sa mère ? Comment faire pour retenir le bras de son père partant au travail et ne revenant qu’a des heures indues pour repartir aussitôt le matin revenu ?

Et puis il était différent des autres enfants, des enfants normaux. Au début, c’était normal d’être comme ça, après tout, ce n’était pas grand-chose si c’est cheveux étaient tout blanc et si sa peau était aussi pâle. Riya disait même que c’était assez mignon, qu’il avait les cheveux de la même couleur que la neige et c’était très beau, la neige. Alors pour lui, ce n’était pas si mal…Mais les autres ne pensaient pas de la même manière. C’était anormal. Bizarre. Peut être était ce dut à une maladie contagieuse ? Alors cette particularité qui le rendait si étrange aux yeux des autres, si dangereux, l’éloigna de ces autres médisants sur son passage…Le rendant amère et blessé dans son innocence d’enfant.

Il n’était pas mal loti. Au contraire même, Riya s’occupait bien de lui, elle l’aimait comme une mère, comme il était et ça aurait put lui suffire…Mais ce n’était pas le cas. Ce n’était pas cet amour qu’il voulait, ou du moins, pas que celui là. Ce n’était qu’un gamin égoïste comme n’importe quel enfant…C’est dans l’espoir inavoué d’attirer l’attention sur sa présence que Naata choisit de faire du piano, comme sa mère lorsqu’elle était jeune. L’histoire que son père lui avait raconté sur le coup de foudre qu’il avait eut pour sa maman lorsqu’il l’avait vu pianoter discrètement sur l’instrument d’une salle de classe vide à leur fac lui avait soufflé cette lueur d’espoir…Peut être que si son père avait aimé sa mère grâce à ça, alors, peut être que lui aussi, il pourrait se faire aimer par lui et elle de la même manière…

C’est à 6 ans que, fort de cet espoir, il demanda des cours de piano. On accepta. Et il aima. Il aima la musique que le piano susurrait à ses oreilles durant les cours et surtout, il aima plus que tout les moments qu’il passa avec sa mère durant les premiers temps, elle assise à coté de lui en face des touches nacrée à le faire réviser après ses leçons. Elle était si vivante ! Elle qui ressemblait tant à une poupée brisée en temps normal semblait alors s’animer comme les figurines d’une boite à musique dès que les premières notes d’une quelconque œuvre caressait l’air. Et son père en était heureux aussi. Il souriait plus bien qu’il resta absent la plupart du temps.

Cela dura quelques mois…De magnifiques mois de vie et d’existence pleine. Il n’était plus différent des autres tant par son phénotype atypique que par sa famille étrange : il était comme les autres…Un simple enfant entouré, aimé…

Mais sa mère rechuta et redevint pantin de chaire. Et lui, il se raccrocha à son espoir déçu : la musique, même si elle n’avait plus le pouvoir de ramener sa mère à la vie... Pas plus que l’arrivé d’un nouvel enfant dans la famille. Cette période trouble dans son esprit fut illuminée par la venue dans son monde de sa petite sœur Annya. Elle était si vivante ! Si fragile ! Ne demandant que l’amour qu’il avait à lui offrir sans condition. Il avait 8 ans lorsque ce petit soleil entra dans sa vie. Riya s’occupa d’elle avec son aide, grand frère attentif et curieux qu’il était, sa mère retombant dans sa léthargie qu’elle n’avait jamais réellement quittée… Et son père disparut d’autant plus souvent.

Il n’y avait plus que sa petite sœur et la musique pour l’aider…Elles, elles ne le jugeaient pas sur son apparence. Elle, elle aimait son grand frère comme il était, malgré sa maladresse, malgré la tristesse dans ses yeux gris, malgré ce qu’il devenait…Et plus il grandit, plus le fossé le séparant des autres ne cessait de le faire également. Il avait trouvé des amis un peu comme lui, en marge des autres, différents tant par leur physique que par leur croyance mais fidèle malgré toutes ses dissemblances. Il les appréciait beaucoup même si ils avaient la fâcheuse tendance à se mettre dans des situations impossibles, mais il s’amusait avec eux et alors il n’était plus qu’un adolescent comme les autres en marge de la société de bonne famille dans laquelle il aurait dut vivre lorsqu’il était à leur coté.

Il restait responsable, s’occupant avec l’aide de leur robot de sa petite sœur et Riya s’occupant en plus de sa maitresse semblant si fragile, étrange chimère parlant à voix basse tel un fantôme éthérée, absent. Parfois avec sa cadette, il jouait sur le piano, l’accompagnant parfois d’une voix murmurée attirant quelques regards de Catherine, des gestes de mère qu’elle n’était plus vraiment. Seule Riya aurait put être considérée comme une mère malgré qu’elle ne soit qu’un robot, elle n’en demeurait pas moins douce et aimante.

Alors il grandit de cette manière, trop vite, les épaules déjà voutés face à cette vie bien remplit, érigeant autour de lui cette barrière contre les médisances dût à son atypie, s’enfermant dans son monde de musique qu’il partageait avec sa sœur. Il avait depuis plusieurs années déjà changé d’instrument, abandonnant le piano [jamais totalement cependant] qui avait été son enfance et lui avait donné les bases pour prendre la guitare. C’est par plaisir autant que par besoin qu’il continuait la musique, qui restait sa passion, son repère, fredonnant puis chantant tant par plaisir nouveau que par besoin d’exprimer ce qu’il avait sur le cœur…Sa voix d’abord hésitante devint plus assuré à mesure du temps, et son tract s’envolait lorsqu’il le faisait. Plus rien ne comptait d’autre que ses doigts faisant vibrer les notes, que sa voix susurrant ce que son âme hurlait. Et son petit cercle d’amis était toujours présent malgré sa situation, l’accompagnant avec leurs rires et leurs forces…

C’est durant sa seizième année que son père disparut ainsi que Riya. Avant sa disparition, il revenait au moins une fois par semaine à la maison simplement pour montrer qu’il était vivant, au vu du peu de mot qu’il échangeait avec son fils. Naata n’avait jamais su où il passait son temps bien qu’il est imaginé de nombreuses hypothèses dont la maîtresse, voir la seconde famille, en passant par les rocambolesques gamineries où son père était un espion à la James Bond. Avec l’âge, il avait finit par croire à une seconde famille ou qu’il vivait à son bureau et à rendre son père particulièrement détestable. Il lui en voulait de n’avoir pas été un père présent pour sa sœur et lui, et cette vive antipathie n’arrangeait pas les rapports qu’ils auraient put entretenir.

La disparition de Riya fut la première rapportée et après une journée entière d’absence, l’inquiétude avait été vive et c’est pour ça que Annya avait appelée au travail de leur père pour le prévenir - elle était celle qui maintenait la cohésion avec leur père – mais elle n’était pas parvenu à le joindre...Et elle eut beau rappeler, le numéro demeurait plus attribué, et ils appelèrent la police…Ces policiers qui étaient venus les interroger eux et leur mère bien qu’ils ne tirèrent pas grand-chose d’elle. Cette bizarrerie ne lui fut pas reprochée mais ils n’eurent pas de nouvelle de l’enquête bien qu’ils appelèrent parfois pour savoir. L’inquiétude laissa rapidement place à la colère qui se transforma en dédain : son père n’existait plus et ce n’était pas un mal. Il espérait juste que Riya allait bien, elle… Et son absence créa un vide nouveau dans la maison…

C’est deux années plus tard que ses liens avec sa famille proche furent brisés irrémédiablement. Ils avaient vécus ces 2 ans grâce à de l’argent mis de coté qui leur permettait de vivre mais un autre problème, plus grave, les atteignit avant qu’il n’en manque…

Elle était folle après tout. Ce n’était pas de sa faute si les voix dans sa tête c’était faites plus insistantes, plus cruelles et qu’elles avaient guidés ses gestes rendus plus fort, plus implacable par sa folie. Elle, elle les avait traités de monstre, et même du haut de ses 18 ans et de son avantage tant en poids qu’en taille, il avait eut toutes les difficultés du monde à retenir ses gestes. Il avait craint pour sa vie et plus encore pour celle de sa petite sœur bien plus fragile qui s’était figée, frappée d’horreur lorsque leur mère, cette femme distante mais douce dans ses souvenirs, s’était jetée sur son grand frère ébahit avec un couteau dans la main pour « tuer le monstre ! Tuer les abominations ! ».

Il y avait eut tant de haine dans son ton, la folie gravée sur ses traits…Toute sa vie, il se souviendrait de ces minutes interminables à lutter contre sa propre mère qui voulait mettre fin à son existence, hurlant, tempêtant des insultes à leur égard. Et d’Annya qui essayait en vain de tout stopper, criant plus fort pour calmer cette femme qu’elle ne reconnaissait plus, tentant de faire relâcher à sa mère l’arme qu’elle tenait alors que Naata lui ordonnait de partir.

La peur. La panique. L’horreur.

Les cris qu’ils avaient poussés avaient alertés les voisins et guidés par Annya ils avaient réussit à calmer sa mère qui retomba presque immédiatement dans sa douce léthargie. Mais sa sœur et lui ne pouvait plus la voir comme avant, comme cette mère absente en présence qui ressemblait tant à une poupée. Et les blessures de Naata en témoignaient. Une simple blessure au bras reçu lorsqu’il s’était défendu…Il n’avait pas put l’attaquer. Malgré tout, elle était sa mère…Mais elle ne l’était plus vraiment…L’avait elle été un jour ?

Catherine Kesler fut emmené par la police et incarcérée avant de finir en Hôpital psychiatrique pour Skyzophrénie. Le diagnostique plus que tardif de la maladie mentale ne fut pas expliquer, pas plus que sa crise subite, et pour tout avouer, Naata s’en foutait. Ça faisait trop mal d’y penser…Alors il préférait les rejeter. Elle autant que son père pour ce qu’ils leur avaient fait subir, pour la douleur et les blessures qu’ils leur avaient fait subir...Pour les larmes versés par sa sœur dans ses bras…

Naata aurait souhaité partir au plus vite du New Jersey avec sa sœur à la suite de cet incident, s’éloigner le plus loin possible de cet endroit maudit à leur yeux, mais malgré son insistance et ses demandes, on le considérait trop jeune [et sans doute que les services sociaux avaient peur que les deux Kesler ne soient trop ébranlés par la folie de leur mère et préféraient les garder sous la charge d’une personne plus responsable.] pour prendre en charge sa jeune sœur bien qu’il le faisait depuis des années. Agacé par cette situation, il dut accepter le compromis qu’on leur offrait : la sœur de leur père les prendrait en charges jusqu’à ce que le jeune homme est atteint ses 21 ans et à ce moment, il reconsidérerait la question pour la garde de Annya. Comme il refusa tout net tout ce qui le séparait de sa sœur, il ne lui restait plus que cette option et ils déménagèrent alors à Saint Louis, chez Shirley et Kevin Portman. Au moins ils s’éloignaient du New Jersey et d’elle

Ces 3 années passèrent plus vite qu’il ne l’aurait crut au premier abord.

Il fit sa première année à la fac de manière presque normale utilisant une partie de l’argent qu’il restait sur le compte familiale et ce qu’ils reçurent en vendant la maison. Ce fut une année de transition importante pour lui dans laquelle il se reconstruisit méthodiquement en accompagnant les pas de sa sœur, en la soutenant. La rigueur de sa première année de droit lui fut utile dans ce sens, bien qu’il restait peu entouré à cause de son irritabilité et peut être encore un peu à cause de son atypie [bien qu’un plus grand nombre trouvaient ça cool]. Il obtint sa première année mais malgré de bon résultat, il préféra laisser de côté les études pour travailler et économiser pour plus tard, voyant parfaitement que l’argent ne tomberait pas du ciel, et même si il ne faisait pas le bonheur, il pouvait quand même aider à vivre.

Naata détestait le sentiment d’être redevable à quelqu’un ou de dépendre d’une personne, quelle qu’elle soit, alors il travailla dans une simple superette pendant ces deux autres années pour participer aux dépenses du foyer et mettre le reste de coté, se produisant certain soir dans des petits bars tant par plaisir que par besoin. Il aimait ces moments où il n’y avait que lui et son instrument entre les mains, sa voix et ses mots qui exprimaient ses états d’âmes dissimulés derrière la façade qu’il s’était construit. Il était si bon acteur, si bon menteur mais il avait un objectif qui lui permettait de rester debout. Sa sœur…et sa musique l’y aidait. Ses moments de rire avec sa cadette et ceux de partage avec sa guitare. C’est ce qui le maintenait à flot malgré l’incident avec sa mère, et Kevin, le mari de leur tante et psychologue de son état en attesta lui-même : malgré le choc et la peur, malgré le sentiment de colère et le rejet de Naata, les deux Kesler étaient mentalement sain. Tant qu’il était là ensemble, alors tout irait bien pour eux…

Leur tante n’était pas une mauvaise femme, elle les laissait vivre dans leur maison avec son propre mari, mais ils étaient des intrus dans leur jolie petite maison de comte de fée. Ils étaient les enfants de la folle et du frère jalousé puis méprisé. Ils étaient une preuve de la réussite d’une folle de procréer alors qu’elle, elle était stérile. C’est grâce à l’intervention de Kevin, le mari de sa tante que ce compromit avait put être possible, et il les avait beaucoup aidé tant grâce à son métier qu’avec sa gentillesse naturelle. Et son neveu lui en était reconnaissant, bien qu’il ait toujours du mal à l’exprimer…


C’est donc lorsqu’il eut 21 ans que Naata et sa sœur partirent de Saint Louis pour recommencer leur vie dès que le droit de garde pour sa sœur lui fut accordé [Juste avant Noël 2146 et grâce au soutien de leur oncle]. Ils emménagèrent à Los Angeles grâce aux économies qu’avaient réalisées le jeune homme et avec le soutien d’un vieil ami à leur oncle qui les aida à trouver un hébergement et un travail pour le grand frère [dans le bar que tenait le dit ami de leur oncle].

Annya continua l’école et malgré ses éclats de voix, elle ne réussit pas à trainer son frère à la fac pour qu’il reprenne ses propres études. Il fallait bien subvenir à leur besoin surtout si il voulait conserver le droit de garde pour sa sœur. Mais il était heureux malgré tout. Il vivait avec sa cadette et il pouvait jouer dans le bar qui l’avait embauché en tant que serveur. Ce n’était pas grand-chose, mais ça leur permettait de vivre et le patron – l’ami de leur oncle – était un nouveau soutien pour le jeune homme fermé qu’était devenu Naata.

Les deux premières années se passèrent sans trop de problème mise à part ceux inhérent à la vie dans une nouvelle ville grande et particulièrement polluée. Jusqu’à ce que Annya ne tombe malade. Leur petite vie qui était enfin devenue tranquille bascula de nouveau. A croire que le ciel s’acharnait sur eux...La Fongéria était une maladie incurable à évolution lente, mais mortelle tout de même. Le dernier membre de sa famille et le plus important allait lentement agoniser devant lui sans qu’il ne puisse rien faire pour changer cela. Sa culpabilité et sa colère flambèrent face à cette nouvelle épreuve.

Pourquoi elle et pas moi ?

Le choc avait laissé place à une douce résignation teinté d’une détermination sans faille dans l’esprit de sa cadette. Elle ne voulait pas mourir, pas plus qu’elle ne voulait voir son frère déprimer ou devenir plus amère. Elle vivrait le temps qu’elle vivrait, courageuse malgré sa terreur et malgré sa douleur. Elle aussi elle savait mentir, après tout, elle avait apprit de son frère.

Tout allait bien, qu’elle disait, il n’était pas si naïf pour y croire aveuglément mais il comprit le message sans pour autant y adhérer totalement. C’est dans ce contexte un peu particulier que sa sœur entendit parler d’une jeune chanteuse qui voulait former un groupe. La musique, c’était la passion de son grand frère, lorsqu’il jouait, lorsqu’il chantait, il était heureux, simplement heureux, utilisant ses mots pour exorciser ses fantômes et ses douleurs…Alors, elle posa sa candidature à sa place bien qu’il lui ait dit qu’il n’avait pas le temps pour ça. Elle aussi, elle était têtue. Et elle aussi, elle voulait voir son grand frère sourire plus souvent.

Comment Naata fut choisit parmi les autres, il n’en avait strictement aucune idée, mais lorsque Alvina Ashton le contacta pour être chanteur dans le groupe qu’elle créait, il ne sut quoi dire sur le coup. Il accepta davantage sous le coup de la surprise qu’autre chose, et lorsqu’il avait comprit ce qu’il c’était passé, il était trop tard. Mais Annya était ravie d’avoir réussit à pousser son frère dans cette voie et malgré son indignation et sa colère face à la désobéissance de sa sœur, il plia face à ses arguments malgré les siens déjà bien rôdés. Et puis son patron était déjà dans le coup alors son argument préféré tombait à l’eau…

Les premiers pas furent pour lui particulièrement ardu à réaliser. Faire partie d’un groupe monté de toute pièce avec des illustres inconnus lui était difficile. Il n’avait jamais été du genre sociable et se prendre la tête avec les autres était devenu une fâcheuse habitude qui ne le rendait pas avenant, mais malgré les accrochages, ils parvinrent à une cohésion puis lentement une confiance fragile s’instaura entre eux jusqu’à devenir plus forte…Le groupe Tonight naissait. Ce fut sans doute grâce à Alvina qui les avait rassemblée que la cohésion se fit, en tout cas, lui le voyait ainsi, la jeune fille étant pour lui le cœur du groupe. Et sa sœur était ravie, parce que son frère vivait, même si son inquiétude pour elle était toujours présente et hantait toujours son regard…

Mais il avait trouvé des amis dans les membres de ce groupe : Kate était devenue une amie importante pour lui, avec laquelle il se sentait plus à l’aise, plus lui-même à qui il lui arrivait de se confier. Et en ce qui concernait Alvina…le cœur du jeune homme n’était pas tout à fait pertinent lorsqu’elle était dans les parages [son cerveau non plus]. Il était à peu près certain des sentiments qu’il éprouvait pour elle [grâce à la pertinence de sa sœur notamment] mais faisait comme si de rien n’était, ou plutôt, essayait de faire comme si de rien n’était. Ce qui n’était pas foutrement évident dans sa situation mais il voulait à tout prix éviter que le groupe soit disloqué à cause de simple sentiment…Il ne voulait pas que le rêve de la jeune femme [et de tous les autres !] s’achève à cause de lui…

Doucement, entre leur vie quotidienne et leur prestation sur scène, les répétitions, les prises de becs et les réconciliations, le succès se fit. Il était trop réaliste pour y croire, trop amère pour l’espérer et c’est avec surprise qu’il l’accueillit.

La vie avait une couleur différente, une saveur douce-amère et passait avec une rapidité démente. La scène c’était ce qu’il aimait, se produire devant un public aussi nombreux était exaltant – et un peu effrayant parfois, il devait l’avouer…-, mais le revers de cette célébrité n’était pas des plus agréable pour lui qui n’appréciait pas spécialement de déballer sa vie. Mais il essaye de voir les bons cotés et d’ignorer les mauvais en se callant à la façon d’être et de vivre de la petite étoile et de ce que lui dit sa sœur.

Et pour l’instant, les faits divers avec l’égorgeur de Los Angeles l’atteint peu bien que cette affaire soit des plus médiatisé dans la ville. Il faut avouer qu’il est plutôt occupé ces temps ci, tant par le groupe que par la fragilité de sa sœur. Mais les derniers événements changeront surement la donne…


Naata Kesler Annya

Et Il craint l’avenir qui se profile...

- Famille :

Son père, Dorian Kesler est aux yeux de Naata, un illustre inconnu au yeux de son propre fils qui a disparut lorsqu’il avait 16 ans sans qu’il n’en sache jamais plus sur son travail de scientifique. Sa mère, Catherine est aujourd’hui internée pour skyzophrénie dans un hôpital psychiatrique au New Jersey sous son nom de jeune fille [Runaway].
Annya Lorelei Kesler, sa petite sœur de 8 ans sa cadette est sous sa garde et vit donc avec lui. Elle est atteinte de la Fongéria depuis 2 ans maintenant.
Shirley Portman [Kesler] est la sœur de son père, donc, la tante de Naata qui les a recueillit. Kevin Portman, son mari psychologue, garde toujours le contact avec les deux Kesler qu’il a prit en affection et aide lorsque son neveu le lui permet.


₪ INFORMATIONS IRL ₪

- Comment avez vous découvert le forum? Par une campagne de propagande orchestrée par Maria et Kate !
- Que pensez vous de ce dernier? Je ne pense pas voyons ! [Bah, si j’aimais pas, je me serais pas inscrit, hein…]
- Comment définiriez vous votre niveau RP? Je dirais plutôt bon…
- Quelle sera votre fréquence de passage? Souvent ! Enfin, au moins une fois par jour sauf cas particulier…


Dernière édition par Naata Kesler le Ven 23 Juil - 15:03, édité 1 fois
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Justice Faith Sebastian
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Naata Kesler Vide
MessageSujet: Re: Naata Kesler   Naata Kesler Icon_minitimeJeu 22 Juil - 19:37

Une très très belle fiche que je valide sans plus attendre et que j'ai énormément aimé lire. Bravo, elle est superbe!

Je te valide et te souhaite la bienvenue sur Moutons Électriques tout en te rappelant d'aller demander un petit rang que je te mette ta couleur et tout le reste. Wink

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Naata Kesler

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